A peine une heure de mon temps. Une pause déjeuner qui se révèle trop longue l'hiver, mais si courte au printemps. Cinq minutes en auto, pour se retrouver dans un petit havre de paix. Nous voilà parties avec nos paniers, remplis de quelques mets.
A peine arrivées, nous scrutons notre table préférée : est-elle bien libre et inoccuppée ? quelques touristes tombés sous le charme de l'endroit, ne nous l'auraient-ils pas empruntés ?
Nous remarquons que le saule pleureur a eu ses "cheveux coupés", les tables ont reçu une couche de peinture, des aménagements nouveaux... rien ne nous échappe.
Nous enjambons le banc pour prendre place, telles deux spectatrices afin admirer le panorama et écouter les bruits alentour.
Les oiseaux piaillant, les mâts grinçant, les poissons sautant hors de l'eau, les touristes s'extasiant sur les cabanes, ou les personnes, venant profiter des premiers rayons de soleil comme nous, pendant leur pause déjeuner.
Un canidé se mettra à l'arrêt derrière nous, se demandant si éventuellement quelques restes ne lui seraient pas destinés. Des vélos rouleront à vive allure pour rejoindre l'autre côté du port.
Le soleil était attendu avec tant d'impatience, pour aussi profiter de ces quelques instants de repos et de rêveries.