On y vient. Petit à petit. Tu développes des sentiments de jalousie avec ta soeur, qu'elle s'empresse de faire progresser, évidemment. Pour mon plus grand plaisir aussi.
Tu n'aimes pas lorsqu'elle s'accroche tendrement à mon cou, et tu n'hésites pas à lui envoyer sur la cuisse "un petit coup de poing" pour montrer ta jalousie.
Ton petit corps se glisse maladroitement entre nos jambes lorsque nos corps sont trop près l'un de l'autre.
Je ne peux me passer de ton bisou de l'esquimau, que tu essaies d'imiter en frottant tes lèvres sur mon nez.
Je ne peux me passer de tes petites mains qui enserrent mon cou lorsque tu dois aller te coucher, histoire de gagner du temps et de faire enrager ton papounet.
J'aime quand tu me fais la leçon en disant "nooon" en enclinant la tête de côté pour me montrer que tu sais faire.
J'aime quand tu me dis "a mal moi" pour te plaindre, alors que ta tête effleure à peine quelque chose.
Je t'aime tout court, mais tellement fort mon petit chaton.